Pourquoi a-t-on inventé le « snooze » ?

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Encore 7 minutes...

Scénario typique :

6h50 (je sais, ce n’est même pas très tôt).

À mon oreille, un BIP … BIP…. BIP… strident parvient (ou une chanson ennuyeuse et grinçante à la radio de mauvaise qualité de mon réveil-matin – ou des prévisions météorologiques qui de toute manière, ont 50% de chance de ne pas se réaliser).

À moitié endormie, je suis aussi soudainement envahie d’un accès de mauvaise humeur qu’un voyageur dans le Sud peut être soudainement pris d’une envie de chier… Et là, à l’aide d’un effort surhumain, je me déplace dans mon lit king (qui me semble alors aussi grand que le fossé entre le parti conservateur et les groupes écologistes), et je mets un terme à mes souffrances… en pesant sur le bouton « Snooze ».

Malheureusement, sept minutes plus tard, alors que j’ai réussi à pratiquement me rendormir, le cauchemar recommence… Et je repèse sur snooze. Je peux le faire 3-4 fois (5 fois dans mes pires matins). Pourtant, je sais très bien que je suis une snoozeuse.

Pourquoi est-ce que je ne règle pas mon réveil plus tard, pour dormir plus longtemps, tout simplement ? Pourquoi est-ce que je ne me lève pas tout bonnement du premier coup ? Pourquoi a-t-on inventé le foutu snooze qui rend mes matins insupportables ???

Voici mes hypothèses :

a)  Parce que l’inventeur était un sadique qui en voulait à toute l’humanité parce que lui, il faisait de l’insomnie.

b)  Parce que ça donne une bonne raison d’être en retard, le matin.

c)   Parce que ça permet de mettre la responsabilité de sa mauvaise humeur à se rendre au travail sur un bouton plutôt que sur le fait qu’on n’assume pas ses choix professionnels.

d)  C’est le lobbying de l’ordre des psychologues et thérapeutes qui a payé l’inventeur. En fait, ce bouton sert à nous mettre en pleine face, chaque matin, notre manque de volonté flagrant. Cela génère un sentiment d’échec quotidien qui mène, dans 48,2% des cas, à une consultation psychologique. Cette thérapie dure en moyenne 1 an et 4 mois et permet au thérapeute d’empocher environ 3000$.

e)  Autre réponse, selon vous ?

Pourquoi on a souvent une « toune » dans la tête ?

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 Je ne sais pas pourquoi, mais quand je me lève, j’ai toujours une chanson dans la tête. C’est comme si je syntonisais la radio dès le réveil. Et le reste de la journée, j’ai souvent de la musique entre les deux oreilles.

Alors, quelques hypothèses qui expliquent le tout :

 a)  C’est pour éviter d’entendre les enfants se chicaner à propos du choix d’émission de télévision pendant le déjeuner (ou pour faire semblant de ne pas entendre toute forme de critique de la part du conjoint)

b)  C’est pour permettre d’être plus « hot » dans les sports : au badminton, lorsque je suis sur le terrain musique, mes « tounes » (souvent les mêmes, entre autres : Born this Way de Lady Gaga et On the floor, de Jennifer Lopez) me mettent dans le bon état d’esprit pour gagner et me concentrer. Dans mes cours chez Énergie Cardio, que la musique me motive à bouger : que ce soit un rythme du Sud pour le zumba, une chanson disco (Knock on Wood), Bruno Mars ou le charmant Bon Jovi (ahhhhh…), c’est impossible de ne pas avoir envie de me dépenser…

c)   C’est pour éviter la folie : une chanson dans la tête évite de penser à mille choses en même temps, comme toute bonne femme qui se respecte… 😉

d)  Au contraire, c’est un signe que la folie approche, surtout si les chansons en question sont des chansons enfantines (Caillou à répétition, ça rend dingue!).

e)  C’est parce que la zone du cerveau qui sert à la musique génère une hormone qui rend de bonne humeur et permet de mieux endurer les collègues de travail grincheux ou les belles-mères trop critiqueuses.

f)   C’est parce qu’il y a trop de publicité à la radio commerciale : les tounes dans la tête jouent non-stop (malheureusement pour nous quand c’est toujours la même qui revient sans arrêt).

Et selon vous, pourquoi a-t-on une « toune » dans la tête ?

Je vous laisse sur une autre chanson qui s’approprie souvent mon cerveau ces temps-ci et me donne le goût de m’entraîner : « I’m Sexy and I know it! » Mais ouf, ne vaut mieux pas imaginer la vidéo pendant la séance d’entraînement… 😉

Pourquoi la mode des années 80 n’est-elle pas revenue en force ?

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Pat Benatar, en 1985

Je magasinais, pour une rare fois, au Carrefour Laval avec une copine. Devant les mille et une boutiques de cette capitale de la consommation banlieusarde, un drôle de souvenir m’est apparu à l’esprit… Je m’empresse de le partager avec mon amie :

« Pourquoi les toupets crêpés des années 80 et les épaulettes ne sont-ils jamais revenus à la mode ? »

 

Mon amie, pragmatique malgré le fait qu’elle ait déjà été, dans son jeune temps, la sosie de Pat Benatar, me répond :

–   Parce que c’était laid!!!

Dynasty... une télésérie où les épaulettes et les toupets crêpés étaient légion!

–   Mais pourquoi c’était laid ?

–   Parce qu’avoir l’air d’un joueur de football, ce n’est pas chic !

–   Oui, mais les toupets crêpés, dans tout cela ?

–   Ça aussi, c’était franchement laid. Pourquoi ça ne revient pas, selon toi ?

 Je réfléchis un instant, puis j’échafaude une théorie…

–   Pour plusieurs raisons, je crois. En fait, je crois que le toupet crêpé est une menace pour l’humanité.

–   Tu n’y vas pas un peu fort, non ?

–   Non. Penses-y!  Les écologistes ont dû faire du lobbying, parce qu’avec la quantité de « spray net » nécessaire, on pouvait faire un trou dans la couche le temps de le dire. Mais je pense que ça va plus loin. Imagine, avec un toupet comme ça, je mesure 1 mètre 65 plutôt qu’un mètre 55. Avec ça, plus besoin de prendre le risque de porter des talons hauts et de me casser la gueule quand je prends un verre, je vais être assez grande juste avec mes cheveux ! Ça ne fera pas l’affaire des marchands de chaussure à talon, ça madame. Mais je pense aussi que l’Association des petits hommes fait des pressions. Après tout, s’ils souhaitent que leur copine soit plus petite qu’eux, cette mode n’est pas avantageuse non plus.  

–  T’as bien raison !

–   Bon, viens qu’on aille m’acheter une paire de talon aiguilles. Je n’ai pas le choix, comme je ne peux pas me crêper le toupet et que mon chum mesure 1 mètre 80…

Pourquoi les pères de famille sont-ils sourds ?

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La question numéro 1 que je me suis posée quand je suis devenue maman...

C’était à l’époque de mon premier bébé. Notre fille vagissante hurlait à plein poumons pendant la nuit. Scène d’horreur qui se reproduisait chaque nuit. Mère encore peu expérimentée, les seins n’ayant rien à envier à ceux de Dolly Parton ou de Pamela Anderson, l’impatience tout aussi gonflée que ces obus nucléaires prêts à éclater, j’avais un fantasme. Je voulais que le père de la-dite créature hurlante se lève de temps à autres pour aller calmer les pleurs.

Or, bizarrement, alors que mon mâle reproducteur pouvait entendre une mouche voler, le moindre murmure nocturne ou le froissement d’un sac de chips ouvert à 3h00 du matin s’élevant dans la pénombre avant que je n’accouche de notre fille, maintenant, il était comme devenu sourd.

Pourquoi un gars qui avait l’oreille pourtant si fine n’est pas foutu d’entendre un bébé qui hurle pendant la nuit quand il devient père de famille ?

Mes réponses :

a)  Parce qu’il fait semblant de ne pas entendre.

b) Parce qu’il porte des bouchons mais qu’il n’a pas cru bon de m’en aviser.

c)  Parce qu’une partie de son cerveau est devenu non fonctionnelle (tout comme celle qui sert à agencer les couleurs des vêtements d’un enfant, d’ailleurs).

d) Parce que comme la masturbation rend sourd… et qu’après avoir accouché, vous savez que la vie sexuelle du couple en prend généralement pour son rhume… bien, bien… c’est ce qui arrive! 😉

D’autres hypothèses ?

Trop de questions… Pas assez de réponses ?

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Êtes-vous du genre à vous poser bien des questions ? Moi, oui! Et dans un sens, j’adore ça, parce que se poser des questions, c’est obtenir des réponses ! Cependant, qui a dit que les réponses devaient être raisonnables ? Et si on mettait un brin de folie et de créativité dans nos réponses, peut-être verrait-on la vie autrement ?

C’est l’hypothèse que je fais… Alors, afin de muscler ma créativité et de voir les choses autrement, avec humour, j’ai envie de me poser ici mille et une questions auxquelles, je l’espère, vous oserez répondre sans avoir peur du ridicule.

À demain, pour une première question !

Anik